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QUE LA BÊTE MEURE 

La bestia debe morir

De Román Viñoly Barreto   Argentine 1952

Le titre (1) est connu du fait que Claude Chabrol avait adapté le livre de Cecil Day-Lewis (2) en 1969 et que nous découvrions que celui avait été porter à l’écran auparavant et que la différence est flagrante quant à l’interprétation et la réalisation. La narration se veut moins linéaire et inclut un flashback

Nous sommes dans une riche famille les Rattery dont le patriarche est Jorge Rattery ; un être sadique tyrannique et violent qui se fâche avec sa belle-sœur Linda Lawson une actrice, de son métier  sœur de Violetta veuve et mère d’un enfant Ronnie Le tout devant sa vieille mère qui prend fait et   cause pour lui notamment dans ses diatribes.

Nous ne connaissons point ce réalisateur et écrivain d’origine uruguayenne qui réalisa durant deux décennies (1947-1966) une bonne vingtaine de films Son premier film fut un drame social qui l’engageait dans la voie populaire : » Une jeune femme prend soin de son père et de ses frères et sœurs après la mort de sa mère, renonçant ainsi à l'amour »

Peinture d’une bourgeoisie abjecte, d’un monde sans morale à laquelle Claude chabrol apportera son regard dans un remake tout aussi noir

(1) Celui-ci est une référence biblique : « Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre. »

(2) sous le pseudonyme de Nicholas BlakeThe Beast Must     

     Die, 1938

     Il est le père du comédien Daniel Day-Lewis et traducteur de Virgile

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