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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
06.11.2025
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Le cinéma hongrois eut son heure de reconnaissance en Europe notamment en France où nous défendîmes notamment pour les cinéastes après les années 60 : les œuvres de MIKLÓS JANCSÓ (1921-2014) (1967 : Rouges et Blancs Csillagosok, katónak-- 1985 : L'Aube A hajnal d’après Elie Wiesel ) ZOLTÁN FÁBRI (1956 : Le Professeur Hannibal (Hannibál tanár úr-- 1969 : Les Garçons de la rue Paul (A Pál utcai fiúk) MÁRTA MÉSZÁROS (1931-), 1975 : Adoption Örökbefogadás de ISTVAN SZABO (1938-) : 1966 : Père (Apa)---1985 : Colonel Redl (Oberst Redl) entre autres
Toutes glanèrent des prix (1) et étaient teintés d’une approche politique assez dénonciatrice. Judit Elek fit aussi partie de cette génération de cinéastes de l’après seconde guerre qui auscultèrent leur passé
Quant au pays il connut plusieurs bouleversements politiques et historiques Et ce cinéma fortement politisé tenta de rétablir une version de son histoire.
center;">
1969 : La Dame de Constantinople
center;">(Sziget a szárazföldön).
center;">Sortie le 29 octobre 2025 –
1 DVD avec des bonus (2) Extralucid Films

Se basant sur son vécu la réalisatrice témoigne de la Hongrie sous le joug soviétique des années 60 empêtrée dans des problèmes sociaux économiques
Une vieille dame digne (superbement interprétée par Manyi Kiss) - pour paraphraser un film français (3) ,veuve vivant dans un deux-pièces seul se voit sommée compte tenu du manque de logements dans la ville de céder son appartement et d’aller habiter ailleurs. Cette recherche va lui permettre de croiser moult visiteurs plus ou moins incongrus et voir sa vie bouleversée.

L’héroïne est pathétique, dans sa solitude elle peine à retrouver des oreilles attentives pour écouter son passé intense et voir celle-ci s’accroitre lorsqu’elle se retrouve excentrée dans un Budapest campagnard peuplé et égocentriste.
Judit Elek filme une société en effervescence, un monde en décrépitude sournois et paniquée obnubilé par le troc incessant imposé voire institué par une brocante d’Etat qui laisse sans voix tant la détresse est omniprésente et tant la vieillesse est mise au banc
Pour décrire ce monde absurde, illogique s’empreigne d’un réalisme qui mêle angoisse et force de vivre. Reste un film lumineux tant au point de vue scénaristique- filmer l’indicible - que visuelle – la clarté est ubiquitaire

La réalisatrice tournera jusqu’en 2023 une bonne quinzaine de films dont deux édités par Extralucid Films (4)
(1) Grand prix au Festival de Cannes pour Journal à mes enfants (Napló gyermekeimnek) de MÁRTA MÉSZÁROS 1984-- Festival de Cannes 1972 : Prix de la mise en scène pour Psaume Rouge de MIKLÓS JANCSÓ-- 1982 : Oscar du meilleur film étranger pour Mephisto de ISTVÁN SZABÓ
(2) Introduction du film par Judit Elek (6’) réalisé quelques mois avant sa disparition et « Une histoire du cinéma hongrois » : Entretien inédit avec György Ráduly (30’)
Très large introduction sur le sujet de sa naissance à nos jours soulignant l’impact de ces grands noms qui débutèrent dans les années 10 et s’exilèrent (Michaël Curtiz et Alexander Korda et de ceux dont les précités furent l’épine dorsale de ce pays européen : MÁRTON KELETI, et dès les années 90 : LÁSZLÓ NEMES (1977-) avec Le Fils de Saul (2015), Sunset (2018) BÉLA TARR (1955-), Le Tango de Satan (1994), Les Harmonies Werckmeister (2001), L'Homme de Londres (2007),

(3) La vieille dame indigne de René Allio de 1965 avec son personnage similaire de femme on ne peut plus active
(4) 1979 : Peut-être demain (Majd holnap) et 1984 : La Fête de Maria (Mária-nap).
