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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Dernière mise à jour :
23.09.2025
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V- UN CINEASTE, UNE ŒUVRE : OTTO PREMINGER (4) TEMPETE A WASHINGTON Advise & Consent 1962
Le film est un sacré morceau de cinéma magistralement réalisé et superbement interprété et diablement scénarisé. Durant les années 60 Preminger va aborder des sujets forts, transgresser les tabous et amener une virulence dans ses grandes productions telles que « The cardinal » « Première victoire » « Bunny lake a disparu »;
Le monde politique est en pleine effervescence, Le président des USA (Franchot Tone ) vient de nommer un nouveau secrétaire d'État : Robert Leffingwell (HENRY fONDA ) Ce choix va diviser les sénateurs chargés de l’entériner ou non. Si certains d’entre eux le reconnaissent, d’autres vont tout faire pour le discréditer notamment Le sénateur Seabright Cooley (CHARLES LAUGHTON ) qui va fouiller dans son passé rechercher ses fréquentations communistes ; il sera accompagné dans sa démarche par Le sénateur Brigham Anderson (Walter Pidgeon). Celui-ci va dès lors subir un chantage, mettant en cause sa vie intime de la part d’un collègue le sénateur Fred Van Ackerman. Ces heurts prendront fin de façon dramatique et la vie politique redémarrera avec de nouveaux partenaires et de nouveaux heurts.
Le roman d’Allen Drury (1) scénarisé par Wendell Mayes, dépeint la politique comme une jungle où tous les coups sont permis et où la démocratie en prend un coup par cette peinture négative du Sénat, du pouvoir et des hommes. Ses personnages sont captivants notamment les deux chefs de file Seabright Cooley habile bonimenteur qui met la zizanie par ses phrases assassines et Le sénateur Bob Munson qui tente d’accompagner le président des USA dans son choix et de calmer les ardeurs. Celui de Robert Leffingwell n’est pas en reste ; il incarne aussi la droiture, enseigne à son fils la haine du mensonge et s’en explique avec lui quand il le pratique comme si il était plus important à ses yeux que ses collègues retors.
Ce film est réalisé durant la décennie 50 qui vit deux faits venant perturber la vie américaine : La Guerre Froide et le Maccarthysme. Ce dernier visait toute personne ayant appartenu au communisme, ayant fréquenté ce mouvement, différents milieux furent atteints dont le cinéma. La psychose ne prit pas fin en 1954 après un vote de censure contre McCarthy, ni après sa mort mais à l’aube de la décennie suivante progressivement quand notamment des personnalités artistiques engagèrent une victime Dalton Trumbo et le créditèrent dans le générique de leur film, Preminger peeut soulever la question puisqu’il fut l’un d’entre eux avec Kirk Douglas. Car l’homme politique est accusé d’être un communiste et encore dans la peur ; d’ailleurs son cinéma quelque le genre sera durant cette décennie le cinéma de la peur. Portait du Pouvoir avec une majuscule, portrait d’une société paralysée qui traque le communisme comme elle traqua l’homosexualité , les gens de couleurs et les autres minorités. En cela le film reste un brûlot, de narration attrayante avec une interprétation hors pairs composé principalement de stars en fin de carrière Franchot Tone impecccable - Walter Pidgeon toujours classe Charles Laughton dont c’est le dernier rôle est époustouflant et Henry Fonda égal à lui-même calme et souverain et deux acteurs étonnants Don Murray et Burgess Meredith dans des rôles point faciles.
Preminger en pleine maitrise de son art et des superproductions entamera après « The cardinal » autre film dénonciateur.
(1) Allen Stuart Drury (1918 – 1998) a reçu le Prix Pulitzer en 1960 pour ce roman qui lui avait été inspiré par le suicide du sénateur du Wyoming Lester Hunt C.