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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2025
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SI J'AVAIS UN MILLION 1932 USA
Si j'avais un million (If I Had a Million) est un film américain à sketches réalisé par James Cruze, H. Bruce Humberstone, Ernst Lubitsch, Norman Z. McLeod, Stephen Roberts, William A. Seiter, Norman Taurog, sorti en 1932.
La trame est simple : Un milliardaire déçu de son entourage familial décide de léguer un million de dollars à des personnes choisies au hasard dans l’annuaire. Le premier choix qui sera rejeté donne une note d’humour puisqu’il choisit John D. Rockefeller, qui est immédiatement rejeté.
Le deuxième CHINA SHOP réalisé par Norman Z. McLeod met un scène un employé dans un magasin de faïences Henry Peabody (Charles Ruggles ) d’une grande maladresse qui voit sa paye diminuée à chacune de ses gaucheries. Arrivé chez lui , il essuie les mêmes griefs de sa femme aussi autoritaire que son patron. Une fois le chèque touché, il retourne au travail habillé chichement et se met à tout fracasser dans son travail au grand dam de son employeur et repart heureux de sa journée toute aussi mouvementée que les autres
Le troisième VIOLET de Stephen Roberts dévoile le rêve enfin assouvie d’une prostituée Violet Smith (Wynne Gibson ) heureuse de louer la chambre la plus chère d’un palace luxueux pour y dormir enfin seule.
Le suivant moins heureux LE FAUSSAIRE de Bruce Humberstone (un spécialiste du western et du polar de série B ) voit Eddie Jackson (George Raft) un homme malhonnête fuir la police après avoir tenté de fourguer un faux chèque. Avec le vrai, il tente de le monnayer à gauche et à droite avec un insuccès tant personne ne croit à la véracité de ce document bancaire. IL donne le chèque à un gérant d’un dortoir qui le brûle après avoir prévenu la police de la présence d’un fou dans ses logements de fortune
George Raft qui dut sa renommée àScaface (la première version de 1932) reprend la caractéristique de ce bandit qui fait fiévreusement tournoyer une pièce de monnaie ; geste qu’il réutilisera dansLe Tombeur de ces dames (Ladies Man) de Jerry Lewis en 1961
Norman Z. McLeod spécialiste de comédies (1946 : Le Laitier de Brooklyn (The Kid from Brooklyn et en 1947 :La Vie secrète de Walter Mitty (The Secret Life of Walter Mitty ) pour la Paramount nous offre l’épisode le plus désopilant du lot : ROAD HOGS qui montre un couple Emily La Rue (Alison Skipworth) et son ancien bateleur Rollo (W. C. Fields) acquérant une belle automobile qui sera détruite le premier jour de son utilisation par un accident. Renfloués financièrement ils s’en offrent une dizaine d’autres avec chauffeurs et partent à la poursuite de chauffards qu’ils percutent consciemment. Heureux de leur journée vengeresse ils partent avec une ultime automobile qu’un par le camion du laitier vient percuter. Ils en ressortent vivants et satisfaits de cette journée ô combien mémorable.
Une histoire digne de la comédie italienne avec cet humour si particulier et jouissif. W. C. Fields comique des années 30-40 (1941 : Passez muscade (Never Give a Sucker an Even Break) d’Edward F. Cline, son film le plus fou) que l’on a oublié est époustouflant et sa partenaire savoureuse
Le suivant La cellule de la mort est mélodramatique et concerne un homme John Wallace condamné à la chaise électrique et que l’arrivée du chèque ne changera pas son destin.IL est signé James Cruze le réalisateur d’un western reconnu (La caravane vers l'Ouest (1923) et d’un drameGabbo le ventriloque (1929)coréalisé par l’interprète principal Erich von Stroheim
Ernst Lubitsch signera LE GREFFIER sketch qui voit un bureaucrate Phineas V. Lambert (immense Charles Laughton) recevoir son chèque et lentement et surement va frapper à la porte de tous ses supérieurs pour afficher en guise d’adieu une affreuse grimace. L’épisode ne comporte aucun dialogue et dure moins de 5 minutes et montre bien la patte de son réalisateur
Le troisième LES TROIS MARINES réalisé par William A. Seiter est quelque peu primesautier filme 3 marines indisciplinés dont Steve Gallagher (Gary Cooper) l’heureux bénéficiaire qui reçoit le chèque et pense à un poisson d’avril. Il tente de berner un patron de bar et sa serveuse en leur faisant croire que ce chèque vaut 10 dollars et comme dirait La Fontaine « Tel est pris qui croyait prendre » puisque les 2 employés dudit barréapparaîtront endimanchés sortant d’une voiture de luxe.
Le dernier GRANDMA de Stephen Roberts sous forme d’une révolte collective et sous un ton grave montre un EHPAD dirigé d’une main de fer et de façon autoritaire par une directrice qui tyrannise ses pensionnaires âgées. L’une d’elles Mary Walker va renverser soudainement avec son capital les rôles obligeants le personnel désagréables à se bercer imperturbablement sur lesrocking-chairs tandis que les locataires peuvent enfin jouer aux cartes, avoir des animaux domestiques, danser, refuser l’uniforme obligatoire et faire leurs propres pâtisseries
Sketch pathétique qui dévoile la solitude du troisième âge, abandonnée souvent par leurs familles et maltraitées par un personnel qui les infantilise ; histoire prémonitoire qui subit une fin heureuse puisque le milliardaire pas si moribond que cela décide de se joindre à eux pour quitter les peine à jouir qui l’entourent.
Cette œuvre chorale fut écrite par une dizaine de scénariste dont parmi les plus connus Joseph L. Mankiewicz qui semble avoir pris une grande part à ce travail et Robert Sparks