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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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23.09.2025
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center;">COLD WAR de Pawel Pawlikowski POLOGNE 2018
center;">sortie 24 octobre 2018
Voilà un film austère et jamais rébarbatif qui narre une histoire d’amour impossible car difficilement réalisable vu le contexte historique. Elle concerne un chef d’orchestre pianiste Viktor (Tomasz Kot) et Zula (Joanna Kulig) une chanteuse et cette relation parfois houleuse va durer 15 ans environ. Elle démarre à la fin des années 40 en Pologne encore sous le joug de Staline et d’un communisme terrible et va se prolonger jusqu’en France de la décennie suivante ; celle du Jazz, de la bohème et de la liberté sexuelle. Ce choix n’est pas innocent car il est le contraire de leur vécu et de leur culture.
Leur amour sera contrarié par le mariage de l’un et l’incarcération de l’autre ( elle est plus aimante de son pays que lui ) ces barrières annonceront leur défaite et leur mort et aussi la victoire d’une partie de l’Europe et endoctrinée représentée par une Allemagne et une Russie conservatrice.
Ces mutations viennent en parallèle de celles vécues par ce duo amoureux chahuté, transbahuté contredit et cassé qui tente en vain de résister.
Histoire d’amour magistralement photographiée en noir et blanc et mis en scène avec virtuosité ; notamment lors des scènes collectives notamment qui peignent un bal, un concert, une boite de jazz
Au travers cette critique ; c’est un hommage aux parents de ce réalisateur qui semblent avoir vécu pareille contrariété amoureuse, à cette génération d’après-guerre qui a connu censure, délation (l’héroïne avoue d’ailleurs à son bien aimé qu’elle est chargé de l’espionner) et interdits. Et au travers de ces 2 amants toujours en symbiose, qui reste uni malgré les séparations c’est un rappel historique qui remet en lumière une humanité en exclusion vivant dans l’oppression, ce même monde que le grand écrivain Stefan Zweig décida en mettant fin à ses jours en 1942.
Du réalisateur de Ida (2013) qui voit une sœur prête à prononcer ses vœux définitifs se découvre une origine juive et qui reçut l’oscar du meilleur film étranger ; nous ne pouvions nous attendre qu’à un film flamboyant, une œuvre majestueuse sans pathos et digne comme ses personnages joués avec magnificence par Joanna Kulig qui collabore pour la troisième fois avec ce talentueux réalisateur et Tomasz Kot plus des apparitions de Jeanne Balibar et Cedric Kahn)