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1946 : COUR CRIMINELLE (Criminal Court) de Robert Wise USA (*)

Ce cinéaste est mondialement connu pour en 1961 : West Side Story et en 1965 : La Mélodie du bonheur (The Sound of Music) 2 comédies musicales et aussi pour en1966 : La Canonnière du Yang-Tse (The Sand Pebbles) et en 1979 : Star Trek, le film (Star Trek : The Motion Picture) qui reste de loin le meilleur du lot (1)

Moindre sont connus ses films intimistes (1949 : Nous avons gagné ce soir (The Set-Up)--- 1956 : Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me) --- 1958 : Je veux vivre ! (I Want to Live !) --- 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow) --1962 : Deux sur la balançoire (Two for the Seesaw)-- 1973 : Brève rencontre à Paris (Two People) ; ses westerns (1948 : Ciel rouge (Blood on the Moon)--- 1950 : Les Rebelles de Fort Thorn (Two Flags West) --1956 : La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man) (2) ses films fantastiques (1943 : La Malédiction des hommes-chats (The Curse of the Cat People--- 1945 : Le Récupérateur de cadavres (The Body Snatcher) --- 1947 --- 1963 : La Maison du diable (The Haunting)--- 1977 : Audrey Rose) ses polars : 1947 : Né pour tuer (Born to Kill)--- 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow-- 1957 : Femmes coupables (Until They Sail)

Il débuta avec ce genre tournant ce film court où il n’encourt aucune sanction en cas de non succès et celui est loin d’être sa plus belle réussite. Il dure une heure et narre les déboires d’un avocat Steve Barnes (Tom Conway :) contrarié de voir sa bien aimée Georgia Gale (Martha O'Driscoll) une chanteuse travailler dans le club de Vic Wright (Robert Armstrong) membre du syndicat du crime contre lequel son chéri mène campagne pour être élu procureur.

Les deux hommes se rencontrent et en viennent aux mains ; un coup de feu accidentel tue le mafieux et voit Barnes prendre sans jeu de mot la poudre d’escampette. Plus tard sa fiancée se présente à son patron saisit l’arme et découvre le mort. Elle sera considérée comme la meurtrière dès l’arrivée du frère du défunt qui la voit armée. Barnes va peiner à démontrer l’innocence de Georgia s’en mettre en danger sa carrière.

Si le film se laisse voir c’est par sa narration nerveuse et ne laisse point grand souvenir notamment par sa surcharge musicale chantées par Martha O'Driscol , hormis une scène où l’avocat feint lors d’un procès la démence pour démolir le témoignage frêle d’un gangster
Robert Wise le juge sans affabilité « simplement l’un de ses petits films de série B que l’on trouve lorsqu’on est sous contrat ? je ne voulais pas le faire. je n(aimais pas du tout l’histoire, mais si vous ne le réalisez rien, si vous ne passez pas par-là, on vous suspend » (3)

(1) Suivront : Star Trek II : La Colère de Khan (Star Trek II: The Wrath of Khan) (1982)
Star Trek 3 : À la recherche de Spock (Star Trek III: The Search for Spock) (1984)
Star Trek 4 : Retour sur Terre (Star Trek IV: The Voyage Home) (1986)
Star Trek 5 : L'Ultime Frontière (Star Trek V: The Final Frontier) (1989)
Star Trek 6 : Terre inconnue (Star Trek VI: The Undiscovered Country) (1991)

(2) voir leur analyse dans un autre de mes blogs http://rogerchemouni.centerblog.net/ chroniques N° 112-288 et 545

(3) Robert Wise par Danièle grivet et Roland Lacourbe EDILIG Filmo 11--1985

(*) passe à TCM