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THE FOREIGNER de Martin Campbell R.U – CHINE 2017

                                                                                   Ce film le moins connu de son réalisateur est un thriller efficace, diablement mise en scène par celui qui fit celles  de « Le Masque de Zorro » (The Mask of Zorro) et de sa suite 7ans plus tard en 2005 et deCasino Royale   2006 un des meilleurs James Bond depuis une bonne vingtaine d’années

                                                                                       L’histoire débute dans le quartier chinois de Londres où un restaurant est détruit violemment par une bombe  qui voit parmi les victimes Nan  la fille d’un propriétaire Quan (Jackie Chan) qui avait déjà perdu ses 2 autres filles et sa femme

                                                                                       L'attentat est revendiqué par un groupe « IRA authentique » et Quan décide de s’adresser dans un premier temps à la police offrant une somme d’argent et devant ce refus le père endeuillé se tourne vers Liam Hennessy, (Pierce Brosnan) vice-Premier ministre de l'Irlande du Nord en poste à Belfast , ex sympathisant de L’IRA qui se veut dorénavant pacifiste.

                                                                                          Essuyant de nouveau une non aide, Quan harcèle ce dernier dont il met en doute les réponses de le harceler jusqu’à avoir les noms des responsables de son unique enfant. Liam Hennessy découvre  que le père endeuillé est un ancien membre des forces spéciales américaines et que sa détermination est sans limite. Et Quan va se montrer de plus en plus persuasif, menaçant et expéditif au point de devenir le principal souci de Hennessy dont le comportement est ambigu

Le film se voit avec plaisir tant le rythme est permanent, l’histoire certes peu nouvelle captivante et la mise en scène est efficace et l’interprétation  convaincante

Pierce Brosnan qui fut déjà dirigé par Martin Campbell vingt-deux ans après leur collaboration sur GoldenEye (1995) est remarquable, d’une grande sobriété  loin de l’image stéréotypée de  James Bond , étonnant aussi dans The Ghost Writer de Roman Polanski

Jackie Chan est métamorphosé en humble homme, usé, le visage vieilli et la démarche lente et saccadée d’un senior âgé meurtri par la mort des siens , dépité par l’inactivité de son gouvernement 

Il garde ces caractéristiques le premiers tiers du film et chassez Jackie Chan, il revient au galop avec des scènes moins frénétiques que dans ses participations antérieures mais toutes aussi prenantes . Le tout est tout aussi captivant que le polar des années 80 dont il reprend les thèmes (le milieu politique  , l’injustice) et les dialectiques (justice démissionnaire, auto vengeance,)