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        TEXAS de George Marshall 1941 USA

Nouveau master HD, image et son restaurés le Blu-ray  (93’)  & le DVD du  (89’)

Sidonis Calysta mai 2021

Présentations du film par Patrick Brion et Bertrand Tavernier

 Le sieur George Marshall n’est point le plus représentatif du genre où il officia souvent de façon inégale ; ni n’entre dans le panthéon des 10 meilleurs réalisateurs de westerns : Nous lui devonsLes dalton arrivent 1940 première biographie de cette bande mythique ; film moins anodin et anecdotique qu’il y parait – il y avait un fond politico social -sans pour autant comme celui-ci soulever une horde d’applaudissement ;le fort de la dernière chance

 Il retrouvera Glenn Ford dans plusieurs œuvres ( Lavallée de la poudre(1958) -Le bataillon des lâches (1964) etCry for Happy(1961) et même de façon non créditée (le démon de l’or) et tournera quelques 45 westerns -dont seul une quinzaine nous est parvenue- soit le quart de sa carrière ; le reste demeure des films pour les comiques américains : Laurel et Hardy  (1932 :Les Sans-soucis) Bob Hope  et Jerry Lewis (Ma bonne amie Irma (1949)-Tu trembles carcasse (1953)-P'tite tête de trouffion 1957-Un galop du diable 1953-Cramponne-toi Jerry (1969)-

Il sera plus remarqué pour ses polars de plus grande envergure : 1946 :Le Dahlia bleu (The Blue Dahlia) et pour la bonne tenue de 2 ou 3 westerns tel : Femme ou démon 1939 une histoire emplie d’humour interprétée par Marlene Dietrich, James Stewart. il en fera un moins savoureux avec Audie Murphy en 1954,Le Nettoyeur (Destry) mais l’humour y était tout comme dans La Vallée de la poudre (The Sheepman) 1958 qui vaut le déplacement pour l’affrontement désopilant entre 2 pinces sans-rire que sont : Glenn Ford, & Shirley MacLaine

 Ce film en noir et blanc manque de nuances il privilégie le comique traditionnel nuisant par ses gags – même amusants – à la structure du film avec donc ces ajouts burlesques et son humour bon enfant, tout public et pas si désopilants que cela.

L’histoire nous présente 2 sudistes Dan Thomas (William Holden) et Tod Ramsey (Glenn Ford)qui après la fin de leur guerre vont être enrôlés par Windy Miller (George Bancroft) un être vénal qui se proclame progressiste et aide non sans intérêt à la venue du chemin de fer en 1866 et vont traverser des épisodes mouvementés dans cette ville en ébullition. Ils seront d’une une attaque de diligence dans laquelle se trouve Mike King (Claire Trevor) dont ils s’amourachent et prendront pour ami un dentiste excentrique retors et hypocrite le Dr Buford Thorpe (Edgar Buchanan) 

 Ce spectacle familial est laborieux dans sa démonstration et dans sa persistance ans l’humour de carabins au point que les rôles des 2 protagonistes sont conventionnels voire peu étoffés et que l’on s’attache peu à leur sort. nous demandons que sont allés faire des acteurs qui y vrai n’étaient encore point encore des pointures.

CLAIRE TREVOR autreicône du genre joue de nouveau la file de joie qu’elle avait immortalisée dans un autre chef d’œuvre 1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach) de John Ford avec John Wayne qu’elle retrouvera dans 2 autres westerns : 1939 :Le Premier Rebelle (Allegheny Uprising) de William A. Seiter-- 1940 :L'Escadron noir (Dark Command) de Raoul Walsh. Elle ne quittera point le genre : 1941 : Franc jeu (Honky Tonk), de Jack Conway-- 1943 :La Loi du far-west (The Woman of the Town) de George Archainbaud --- 1943 : Les Desperados (The Desperadoes) de Charles Vidor -- 1951 :Plus fort que la loi (Best of the Badmen) de William D. Russell -- 1953 :Les Massacreurs du Kansas (The Stranger wore a gun) d'André De Toth : croisant ainsi Randolph Scott , Glenn Ford, Robert Ryan

 Mais c’est dans le thriller qu’elle se fit reconnaitre avec en 1944Adieu, ma belle en 1947 Né pour tuer Born to Kill de Robert Wise , 1950 :Borderline de William A. Seiter , Au royaume des crapules Hoodlum Empire (1952)   de Joseph Kane, et  surtout en 1948 :Key Largo de John Huston  qui lui amena l’oscar  et Dead End (1937) la nomination au même trophée   ainsi que ce classique du drameÉcrit dans le ciel (1954) The High and the Mighty de Douglas Sirk encore avec John Wayne.

William Holden est fade et ne sera jamais malgré quelques westerns (1949: La Chevauchée de l'honneur (Streets of Laredo) de Leslie Fenton-- 1959 :Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford --1966 :Alvarez Kelly de Edward Dmytryk :)  une grande figure du genre à l’exception de 1969 :La Horde sauvage (The Wild Bunch) de Sam Peckinpah  qui le remit au premier rang. il ne devint une vedette qu’à partir de 1950 grâce à Billy Wilder avec 1950 :Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) et fut un de ses acteurs fétiches ; suivront  avec Stalag 17 1953—Sabrina  1954 --Fedora 1978.

                                Glenn Ford  fut le contraire : un digne représentant du western grâce notamment aux 3 superbes films signés : 1956 :L'Homme de nulle part (Jubal) : 1957 :3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma)-- 1958: Cow-boy (Cowboy) et au non moins mythique film de Anthony Mann :La Ruée vers l’Ouest Cimarron 1960 . Ceux d’après furent moins reluisants mais il avait fait : 1949 :Le Démon de l'or (Lust for Gold)  1953 :Le Déserteur de Fort Alamo  de Budd Boetticher  -- 1955 :Le Souffle de la violence (The Violent Men) de Rudolph Maté
 Il fut dirigé de main de maître par Fritz Lang en  1953 :Règlement de comptes (The Big Heat) un des meilleurs polars de la décennie et 1954 :Désirs humains (Human Desire) tentative malencontreuse d’après le roman La Bête humaine d'Émile Zola