homme image sur bonne roman monde argent coup photo musique travail maison mort histoire heureux film center bonne
RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
· CINEMA ET FOI :17- ANGES ET DEMONS de Ron Howard USA 2009
· CINEMA ET FOI : 15- BERNADETTE de Jean Delannoy France
· CINEMA ET FOI: MONSIEUR VINCENT de Maurice Cloche 1947 France
· III FRITZ LANG (39): LE TIGRE DU BENGALE 1959
· FOI et 7 ième ART (9- THERESE de Alain Cavalier 1986 France )
· CINEMA ET FOI :LUTHER de Eric Till 2003 Angleterre
· IV EDGAR G . ULMER -33- HANNIBAL 1959 USA
· III FRITZ LANG (41) LE DIABOLIQUE DOCTEUR MABUSE 1960
· III- FRITZ LANG (15) M LE MAUDIT 1931
· FOI ET CINEMA (1-My father my lord de David Volach)
· religiosit?
· III FRITZ LANG (40) LE TOMBEAU HINDOU 1959
· POUPEES D’ARGILE de Nouri Bouzid Tunisie France Maroc 2OO4
· IV) : EDGAR G.ULMER -35 L’ATLANTIDE 1961
· ciNEMA ET FOI : LA BIBLE REVELEE PAR L’ARCHEOLOGIE 2009
Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2025
722 articles
THE INTRUDER (l‘intrus ) USA
1962 de Roger Corman *
Adam Cramer (William Shatner) débarque dans une petite ville du sud des Etats unis, il est courtois affable et galant . dans son costume blanc il se présente à l’hôtel pour y prendre demeure pour un grand laps de temps. Se présentant comme un réformateur social .il commence à distiller un discours raciste envers la population de couleur.
Il prend contact avec un affreux notable raciste Verne Shipman (Robert Emhardt) pour l’aider à répandre la haine dans ce comté où des lois ont furent votées pour l’intégration de 10 jeunes noirs dans les écoles, lycées et autres établissements scolaires. Cramer va haranguer les foules les poussant à incendier un lieu de culte puis dans un second temps faire accuser de viol un étudiant noir Joey Greene
Seuls le shérif le rédacteur en chef Tom McDaniel Frank Maxwell () et un instituteur M.Paton (Charles Beaumont) lutteront contre ces autochtones déchainés
Il sera confondu par celui dont il avait courtisé l’épouse, l’extraordinaire et devin Sam Griffin (Leo Gordon)
La force de Corman réside dans la présentation de ce synopsis aux personnages tortueux : Cramer est un trompe-l’œil , un leurre dont la vêture dit le contraire expliquons nous souvent le méchant est habillé de noir , ici Cramer porte un costume blanc symbole de virginité et de pureté , se montre sociable et tolérant. Hors l’histoire nous montrera un être contraire, pire même car pleutre et égoïste et on ne peut plus raciste car montre un antisémitisme empli de délires. Sa déchéance aura lieu dans un parc d’enfant comme ci ses intentions étaient immatures, qui n’était qu’un adolescent aux idées légères
McDaniel rédacteur en chef incarne l’information c’est-à-dire tout ce qui est actualité évènement réalité ; il ne peut – du moins ne veux – la déguiser dusse-t-il le payer physiquement et passer pour un « traitre » aux dires denses habitants xénophiles et ségrégationnistes. Son acte de « rébellion » voire de non conformisme , accompagner les étudiants de couleur lui vaudra une admiration de son épouse qui ne partage point ses idées mais admire son combat.
Griffith est un personnage marginal, troublant et bien plus lucide qu’il n’y parait et même presque . Il avait prévu la chute de l’étranger devinant outre ses desseins , le lâche qu’il est.
Le scénario est adapté par son auteur : CHARLES BEAUMONT dont ce sera la seule participation comme acteur. Cet écrivain mort prématurément (38 ans) signe une histoire digne d’un roman de Chester Himes , ou de Richard Wright ces auteurs afro-américains qui retracèrent dans leurs récits l’atmosphère raciste de leur pays, sans omettre William Faulkner qui fit Intruder in the Dust (L’intrus 1948) qui parlait d’erreur judiciaire sur un fermier noir accusé d'avoir tué un blanc
Cet auteur fort apprécié de Corman avec qui il collabora trois autres fois et de Rod Serling qui l’employa une vingtaine de fois pour sa superbe série téléviséeLa Quatrième Dimension.IL écrira moult nouvelles et une biographie sera traduite bientôt pour nous éclairer sur cet écrivain dont les histoires ne sont pas sans rappeler Edgar Poe et Lovecraft.
Il faut juste noter que ce film ne se fit pas sans ennui, réalisé sous la présidence Kennedy d’une part il se vit menacé lors de sa réalisation : « d’une descente d’un gang de « justiciers blancs » sur leur motel – ce même gang venait de battre à mort un pompiste quelques semaines plus tôt »’ Roger Corman de Stéphane Bourgouin filmo 2 Edition Edilig 1983 , auteur qui rajoute « Qu’aucun distributeur ne voulut sérieusement s’occuoer du film qui ne connut aucun succès »
Roger Corman) ajoutera : «Nous mettons nos cœurs, nos âmes - et ce que peu de gens font - notre argent dans cette image. Tout le monde nous a demandé 'Pourquoi feriez-vous cette photo ?' comme pour dire pourquoi essayer de faire quelque chose en quoi on croit quand tout le reste est si profitable. Évidemment, nous l'avons fait parce que nous le voulions, et nous pensons que c'est un sacré bon travail. (wikipédia) Il signe là un de ses meilleurs films.
Il enrichit sa dénonciation ave des plans judicieux accroissant l’intensité ; le tout accompagné d’acteurs émérites avec en tête : William Shatner acteur devenu célèbre grâce une série immortelle : Star Trek et sa suite en films
La musique est comme le contexte bruyante et agressive. Elle est signée Herman Stein qui opéra dans des films non dénués d’action notamment des westerns : 1952 :Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher -- 1953 : Victime du destin The Lawless Breed de Raoul Walsh-- 1954 : Je suis un aventurier (The Far Country) de Anthony Mann1--956 : Coup de fouet en retour (Backlash) de John Sturges
Cette personnalité (Roger Corman) est un phénomène et l’est encore en novembre 2002 qui continue à 96 ans la production (-plus de 500 films déjà (1) -ayant laissé la réalisation à d’autres qu’il a formés et où il s’exprima une bonne cinquantaine de fois
Ajoutons à ces fonctions celles d’acteur modeste (2) de cascadeur occasionnel (3) et de distributeur de films européens et autres (4) . L’originalité de cette personnalité est son côté promoteur : il vendait ses films avant de les réaliser et quand il les faisait ; cela durait 3 à 8 jours dans l’ensemble.
A ses tournages rapides avec des acteurs de second rôle ou des stars vieillissantes et eut ses comédiens fétiches (5) et relança même la carrière d’un Vincent Price avec des œuvres plus ou moins fortes (6) d’où nous dégagerons le superbe 1964 : Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) fait avec des moyens supérieurs à ses projets.
Son autre point fort fut celui de prêter sa caméra à ses collaborateurs lors des tournages tels que : Martin Scorsese, Ron Howard, Francis Ford Coppola, Joe Dante, James Cameron, Peter Bogdanovich Jonathan Demme et Jack Nicholson
Il fut partout s’incrustant, accompagnant dans les films de ses protégés dont Jack Nicholson scénariste coréalisateur et acteur dans ses films et s’entourera de scénaristes imposants (7) issus du polar et de la science-fiction souvent. D’ailleurs 5 des acteurs sont des écrivains ou scénaristes (8)
Cette présentation pour mieux comprendre qu’il toucha à tout et comme dirait un certain tout le touchait. Nous pouvons comprendre que cette histoire d’intolérance , de ségrégation raciale emballa cet artiste qui signa là un de ses plus beaux films. Il est vrai que c’est durant cette décennie qu’il donnât le meilleur de lui-même et il avouera que « The Intruder” a été le premier film que j’ai dirigé avec une profonde conviction sociale et politique»