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LE DESTIN D’UN HOMME de Sergeï Bondarchuk  URSS  1959  

Blu-ray :   sortie le  18 janvier 2023 Editeur : Rimini

Bonus vidéo

« Le Destin d’un réalisateur » : interview de Joël Chapron, spécialiste du cinéma russe et soviétique (2022, 22’12”)

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Un homme (Sergueï BONDARTCHOUK )  tenant la main d’un enfant s’écrie à un moment donné ; « Vie pourquoi m’as-tu puni » Nous sommes sur le front soviétique durant la seconde guerre mondiale Le soldat se nomme outre le poids des batailles et surtout des sévices   de l’ennemi nazi (humiliations, travail forcé, souffrances physiques) ; il devra assumer la mort des siens ( sa femme , ses deux filles et de son fils mort au combat.

 L’homme n’a plus ni la force , ni l’envie de  continuer à vivre jusqu’à sa rencontre avec un gamin  traumatisé lui aussi  et à qui il feint d’être son père pour calmer les peurs du jeune enfant et raviver son existence.

Ce film pathétique est adapté d’un roman de MIKHAÏL CHOLOKHOV prix Nobel de littérature en 1965 et l’auteur du roman Le Don paisible que le réalisateur adaptera (1). Il en ressort un afflux d’émotions  par cette vision douloureuse de la guerre et des nazis  où « L’homme est devenu un loup pour l’homme »

Le réalisateur n’épargne pas ces êtres et ne fait point de son protagoniste un héros encore que quelquefois il le montre digne mais surtout le représente en humain ; celui qui ploie mais ne rompt point. Il tant d’humanisme chez son personnage (2)

tout cinéaste fut -il et même un grand ; à voir son adaptation de « Guerre et paix » supérieure à la version américaine (3) fut d’abord un acteur  (4) et le restera dans ses films

Cela demeure un film âpre, sévère dans sa dénonciation de la guerre et de ses dommages dénonçant les fours crématoires et le massacre des juifs aussi.

Une œuvre magistrale  qui fut sa première réalisation et enchantera le monde entier dont sin pays débarrassé de Staline avec Grand prix Festival international du film de Moscou, Moscou (Russie), 1959

• (1) tourné en 19991-1992 distribué qu’en 2006 en une série télévisée en sept épisodes d'environ 52 minutes. Le superbe bonus explique les difficulté qu’il rencontra et le site exhaustif fr n’en parle pas dans le volet consacré à l’acteur

•  (2) Nous n’avons pas lu ce roman mais cela doit se trouver empli de cette même compassion.

•  (3) Une fiction de plus de 7 heures avec lui-même interprétant Pierre Bezoukhov le héros de Tolstoï qui reçut Oscar du meilleur film étranger à Hollywood en 1968

• (4) Aleksandr DOVJENKO , Mikhaïl ROMM , Andreï KONTCHALOVSKI pour ne citer que des grands réalisateurs oubliés