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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2025
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NAVAJO JOE de Sergio Corbucci 1966 Italie
Éditeur : Sidonis Calysta --
Sortie vidéo 7 avril 2023
Présentation par Jean-François Giré
DVD & BLU-RAY
L’animalité des personnages chez Corbucci est étonnante ; elle se caractérise par une prise de position, une rébellion une violence certes et une recherche de dignité ou de vengeance telle est cette trame. Et ses westerns deviennent captivants
Ce ne fut pourtant pas le point de départ de sa carrière mais plutôt son fer de lance. Corbucci a été réalisateur de mélodrames (1), de péplums, (2) de comédies (3) et de films policiers (4) qui n’ont pas a priori marqués leur présence. Quand il aborda donc ce genre il avait 20 films derrière lui. IL est vrai que cela coïncidait avec cette vague de films surnommée de façon déplaisante le western spaghetti
Que raconte le film : une histoire de haine et de représailles, de meurtre et de racisme
Un village indien une femme s’affaire près d’un ruisseau ; surgit une horde de chasseurs de scalps avec à leur tête l’affreux Duncan (Aldo Sambrell ) qui massacre les habitants. L’unique survivant Navajoe Joe (Burt Reynolds) qui a perdu son épouse dans cette tuerie collective va se venger lentement et progressivement au gré de sa volonté. Tandis que le leader de ce groupe meurtrier va s’acoquiner avec le Dr Mérill (Pierre Cressoy) pour attaquer un train et voler l’argent du coffre destiné au développement de la ville. Cette tâche sera contrariée par l’indien justicier qui regagne le train attaqué et débarrassé sauvagement de ses voyageurs pour le ramener à ses destinataires.
Puis il offre aux notables de ladite ville ses services , sa protection et même la tête de Duncan contre une somme d’argent ; ceux-ci refusent occasionnant le départ de notre héros et l’arrivée de la bande sanguinaire qui va se rendre maître des lieux et s’accaparer l’argent tant convoité. Ce sera sans compter sur le retour et de la riposte de Navajoe Joe
Cette décennie fut une rampe de lancement pour ce produit nouveau qui souvent faute de savoir imiter le modèle américain frisa la parodie avec un humour plus ou moins discutable. 500 autres suivront dont il faut garder qu’une bonne vingtaine (5) à raison de plus de cinquante par an (6) Ils firent appel à des comédiens américains pour donner du réalisme (7) certains firent carrière et acquirent une reconnaissance : Lee Van Cleef – Clint Eastwood Charles Bronson tandis que les acteurs scénaristes et réalisateurs américaniseront leur état civil (8)
Cette œuvre bien plus belle qu’elle ne laisse paraître est superbe comme le seront la plupart des suivants (9) Une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque française en 2018 et Tarentino lui consacre un documentaire (10) et deux livres existent dont un en français (11) Nous partageons ces louanges car le film est fort tout comme la plupart de ses westerns
L’entreprise se veut immense et ambitieuse, dénonciatrice et démocrate. Dino de Laurentis le producteur (4) de Federico Fellini s’associe à ce projet s , à cette réalisation qui soigne décors et paysages leur donnant un caractère hostile , et qui dévoile une maitrise de la caméra- souvent indiscipliné dans le western spaghetti- alliant gros plans et plans larges pour accorder un rythme à ce western mouvementé au synopsis tourmenté.
Le film fut qualifié de violent, à côté de Peckinpah il passe pour une bluette et par ailleurs ce n’était point le film qui l’était mais la société italienne. le découragement , l’abattement habitaient le héros qui même vainqueur n’est pas victorieux pour autant ; ce sont toujours les autres ; les défaitistes , les non-interventionnistes qui ramassent les lauriers. Navajoe est un héros éreinté, las de sa mitose sociale ; lui le marginal, le rejeté enfant de 2 cultures rejeté par les 2 représentants et les premières personnes à qui il porte secours sont des asociaux. L’ostracisme, le racisme seront les fers de lance de Corbucci
. Un mot sur les interprètes pour clore cette approche
ALDO SAMBRELL est la figure latine du méchant par excellence; Son personnage est corsé , violent, impitoyable sans respect pour la loi et la morale ( abat même un prêtre) il pleure comme un enfant pour le frère défunt. Il est présent dans les grands westerns italiens Sergio Leone 1964 :Pour une poignée de dollars et 1965 :Et pour quelques dollars de plus et 1966 :Le Bon, la Brute et le Truand et dans une bonne vingtaine d’autres dont : 1968 :Un train pour Durango (Un treno per Durango) de Mario Caiano-- 1970 :Arizona se déchaîne de Sergio Martino-- 1978 :Selle d'argent (Sella d'argento) de Lucio Fulci
FERNANDO REY
FERNANDO REY tournera à nouveau pour Corbucci en 1970 : Companeros (Vamos a matar, compañeros) et sera modestement présent dans d'autres westerns : 1969 : Texas (Il prezzo del potere) de Tonino Valerii :--1970 : Trinita voit rouge (La collera del vento) de Mario Camus
Cet acteur espagnol qui débuta en 1935 dut sa célébrité à Luis Bunuel avec une série de films originaux dont: 1961 : Viridiana -- 1970 : Tristana -- 1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie—L’Europe (France – Italie – Espagne ) et les USA le quémandèrent : Orson Welles avec Falstaff (1965) et Une histoire immortelle (1968) Vincente Minnelli et un film immortalisera ses participations : 1971 : French Connection (The French Connection) de William Friedkin
Il n’abandonnera pas le western puisqu’il fut présent : 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges -- 1965 : Le Fils d'un Hors-la-loi (Son of a Gunfighter) de Paul Landres -- 1966 : Le Retour des sept de Burt Kennedy -- 1968 : Pancho Villa (Villa rides) de Buzz Kulik -- 1969 : Les Colts des sept mercenaires (Guns of the magnificent seven) de Paul Wedcos . il avait près de 250 films à son actif
NICOLETTA MACHIAVELLI incarne en raison de ses origines indiennes aussi une rejetée de ce village beau penseur. elle flirta avec le polar (1973 :Les Grands Fusils (Big Guns) de Duccio Tessari où elle est la femme de Alain Delon qu’elle recroisera en 1974 dans :Les Seins de glace de Georges Lautner ) et le western (1967 :Le Dernier Face à face (Faccia a faccia) de Sergio Sollima -- 1968 :Le Salaire de la haine (Odia il prossimo tuo) de Ferdinando Baldi) -- :Une minute pour prier, une seconde pour mourir (Un minuto per pregare, un instante per morire) de Franco Giraldi , mais n’officialisera son union puisqu’elle lâche le cinéma à 33 ans après 40 films
BURT REYNOLD qui commença sa carrière sur des chapeaux de roue se fit remarquer dans quelques westerns modestes dont le plus imposant demeure Les 100 Fusils (100 Rifles) de Tom Gries qui choqua car il montrait une scène d'amour entre un homme de couleur (Jim Brown) et une femme blanche (Raquel Welch).Ensuite il tourna tout et n’importe quoi. Iil eut la chance de rencontrer Robert Aldrich (1974 :Plein la gueule (The Longest Yard) et 1975 :La Cité des dangers (Hustle) ; il n’en profita pas assez préférant d’enfoncer , s’installer dans des rôles sympathiques et ô combien caricaturaux à son image de dur et séducteur (1977 :Cours après moi shérif (Smokey and the Bandit) de Hal Needham) qui l’enfermera si puissamment qu’il lassa et ne put en sortir.
NOTES :
(1) La Fille de Palerme (La peccatrice dell'isola) 1954-- I ragazzi dei Parioli
(2) 1961 : Maciste contre le fantôme ( Maciste contro il vampiro) et 1962 : Romulus et Rémus (Romolo e Remo) avec Steve Reeves et Gordon Scott : Il était déjà question d’utopie , de pouvoir et d’un couple emblématique
(3) Entre 1960 et 1963, il réalise aussi pas moins de sept films avec Totò., le Louis de Funès latin.
(4) Un drôle de flic (titre original : Poliziotto superpiù) avec le sieur Terence Hill
(5) Eux de Sergio Léone bien sûr, de Sergio Sollima, de Duccio Tessari
(6) 1965 :51 westerns -- 1966 – 62 westerns : 1967 :65 westerns voir « Il était une fois le western américain » de Jean François Giré
(7) Henry Silva –Dan Durya- Gilbert Roland Jack Palance
(8) Giuliano Gemma se fit appeler Montgomery Wood ert Sergio Leone Bob Robertson
(9) EL MERCENARIO : Son film était –il une vision au travers le Mexique du XIX siècle de son pays natal à l’aube de ces années douloureuses , dites « Années de plomb » toujours est –il qu’il entrait dans le cinéma politique italiens de cette décennie
LE GRAND SILENCE : œuvre noire, désespérée où le héros est muet et le « Happy end » évitée
(10) Django et Django sur Netflix 2021 1h 47 avec Quentin Tarantino,Ruggero Deodato,Franco Nero
DJANGO 1966 un déferlement de morts qui sera un ingrédient dans ses films et lancera la carrière de Franco Néro une des stars du genre . Le film réapparaît en 2012 grâce à sa reprise par Quentin Tarantino avec Django Unchained.
COMPANEROS 1970 où il fustige révolutionnaires et idéalistes, mercenaires et généraux
(11) Voyage dans le cinéma de Sergio Corbucci par Vincent Jourdan, première monographie en français, parue aux éditions Lettmotif en 2018.
Sergio Corbucci par Orio Caldiron avec la participation de Nori Corbucci,livre hommage en italien paru aux éditions Ramberti en 1993.