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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2025
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DIVORCE A L’ITALIENNE de Pietro Germi
Italie 1961
Il y eu plusieurs mouvements cinématographiques en Italie : le Néo réalisme », le western « spaghetti » et entre les deux chronologiquement parlant dans les années 50-60 « La comédie à l’italienne »
Plusieurs réalisateurs se lancèrent dans cette voie (1), accompagnés par des vedettes dont l’inénarrable Toto (2). Et d’autres bien que ce ne soit pas leur registre encore que (3) Les films durent légers, amusants certes plus ou moins comiques et d’autres dégagèrent un humour virulent, ici macabre un esprit corrosif notamment envers la société, l’homme et la religion. Ces dernières œuvres touchèrent plus ou moins son pays d’origine et au-delà à lire les récompenses de certains d’entre-deux. (4). Celui-ci obtint en 1963 : Oscar du meilleur scénario original pour Divorce à l'italienne et en 1966 : Palme d'or pour Ces messieurs dames (ex-æquo)
L’intrigue est simple : le baron Ferdinando Cefalù (Marcello Mastroianni ) n’ose à peine -bien que marié à Rosalia (Daniela Rocca) une femme qui feint d’être la femme conforme parfaite aux yeux de tous -de rompre son mariage pour épouser la jeune et belle Angela (Stefania Sandrelli) . Mais dans ce pays latin cet acte est non, pas interdit par l’Etat et l’Eglise Donc le noble va fomenter un plan machiavélique : pousser sa moitié vers un amour de jeunesse , l’occire et se faire passer pour une victime qui obtiendra du jury une clémence vu son crime d'honneur .
Le film est un régal , jouissif et tonique par son script fort (personnages étoffés, regards critiques sur la société bourgeoise notamment et sur l’église) une réalisation compacte et une interprétation hors pair notamment de son protagoniste masculin .Pietro Germi metteur en scène habile et bon directeur d’acteurs vise via sa peinture ce monde archaïque , machiste et même effrayant à voir l’action fourbe et diabolique du mari au demeurant peu sympathique mais qui l’est parmi ses personnages hypocrites des premiers rôles aux seconds.
C’est un monde qui ignore la femme, vassale de la famille, laissé-pour-compte et qui se doit de faire bonne figure. C’est un monde arriéré, sournois même méchant , vénal ; la charge est directe et s’octroie le droit d’envoyer une flèche à l’Eglise collaboratrice de la bourgeoisie ,et de la société décadentes.
Ce film polémique outre une des plus féroces charges contre l’Italie (Ici la Sicile) fausse emplie de simagrées et autres tartufferies, reste remarquable reste un modèle du champ d’action qu’est le cinéma d’auteur et c’est bien celui-ci qui avançant dans les mêmes méandres psychologiques , sociologiques et mêmes sexuelles va dynamiter le monde artistique par des œuvres virulentes , politisées à fond et rafler durant 2 ou 3decennies les prix les plus prestigieux ; Nous en parlerons peut-être en présentant d’autres films italiens qui s’ensuivirent sans pourtant se leurrer sur la force persuasive du septième art .
MASTROIANNI est époustouflant dans ce rôle, il montre un réel talent en bourgeois sur de lui, comploteur, calculateur, manipulateur avec sa coiffure brune comme sa moustache et son air détaché semi-endormi. Il est le narrateur et la matrice de ce conte funèbre où il se montre lugubre à en perdre son sérieux. Le metteur en scène lui fait jouer ce mari insatisfait qui emmène son épouse au cinéma voir « La dolce Vita » film de Federico Fellini où l’acteur à le rôle principal.IL sera d’ailleurs l’acteur fétiche de ce dernier pour 7 films ainsi que celui de Vittorio De Sica où il retrouvera sa partenaire légendaire Sophia Loren.Il reste un acteur imposant du cinéma européen des années 60-90
Celle-ci est jouée par DANIELA ROCCA qui campe avec aplomb une fieffée femme au discret duvet au dessuis des lèvres qui décide elle aussi de sortir des obligations patrimoniales et pratique qui comme son cher et tendre le mensonge , passant à un moment donné de nymphomane à frigide et l’hypocrisie. A 33 ans elle abandonne après une bonne vingtaine de films sa carrière d’actrice. Nous pûmes la voir en troisième ou quatrième rôle dans des péplums (6) et des films moins marquants
STEFANIA SANDRELLI venait de débuter :1961 marque son entrée avec pour partenaire Ugo Tognazzi (5) avec ce rôle moindre qui lui ouvrira bien des portes Le personnage n’en est pas moins en retrait puisqu’il est le nerf central de la trame. L’actrice se montrera plus convaincante dans des films du cinéaste : (7)
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(1) Mario Monicelli -- Dino Risi le plus renommé avec 1962 : Le Fanfaron (Il sorpasso) et - 1963 : Les Monstres (I mostri )- Sergio Corbucci , avant sa période western – Vittorio De Sica un des pères du néo-réalisme qui employa souvent Marcello Mastroianni
(2) Star équivalente à Louis de Funès ou Fernandel : plus de 100 films
(3) Vittorio Gassman ---Ugo Tognazzi--Alberto Sordi-- Nino Manfredi
(4) 1966 : Mention spéciale au Festival de Cannes pour sa performance d'acteur de TOTO- Festival international du film de Saint-Sébastien 1957 : Coquille d'or pour L'Impossible Isabelle pour Dino Risi qui obtint en César du meilleur film étranger pour Parfum de femme (Profumo di donna) et bien davantage avec 6 palmes d’or et 5 oscars durant les 2 décennies invoquées.
(5) 1961 : Mission ultra-secrète (Il federale) de Luciano Salce et Jeunesse de nuit (Gioventù di notte) de Mario Sequi
(6) 1959 : La Bataille de Marathon (La battaglia di Maratona) de Jacques Tourneur et Les Légions de Cléopâtre (Le legioni di Cleopatra) de Vittorio Cottafavi-- 1960 : La Vengeance des Barbares (La vendetta dei barbari) de Giuseppe Vari :
(7) 1964 : Séduite et Abandonnée (Sedotta e abbandonata) face à Lando Buzzanca qui joue ici un amoureux transi obligé de se cacher pour faire des câlins à la sœur du mari cocifié et 1967 : Beaucoup trop pour un seul homme (L'immorale) avec Ugo Tognazzi qui fut son premier partenaire à l’écran