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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
23.09.2025
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RAZZIA SUR LA CHNOUF de Henri Decoin France 1955
Voilà un film plus connu par les téléspectateurs que par ceux du grand écran. Il symbolise le polar par excellence des années 50 et aussi le cinéma de papa avec son discours moralisateur mine de rien.
Henri Ferré, alias Le Nantais (Jean Gabin débarque à Paris pour réorganiser le trafic de drogue géré par Paul Liski (Marcel Dalio) qui va trouver une couverture sociale : patron d’un bar restaurant. C’est dans cette établissement que se rejoint les malfrats et les vendeurs de ladite substance et qu’il fait connaissance outre d’une caissière prévenante Lisette (Magali Noël ) et de deux affreux jojos : Roger le Catalan (Lino Ventura ) et Aimé (Albert Rémy) arrêtée et poursuivie par le commissaire Fernand (Paul Frankeur ) et son bras droit : l'inspecteur Leroux (Pierre-Louis )
Le réalisateur ne s’impose par des effets de caméra, ni par d’autres aspects techniques. Il se repose sur un scénario béton truffé de mots d’auteurs signés Auguste Le Breton : les dialogues au niveau sémantiques sont savoureux
Cet auteur prolifique (1) de plusieurs série noire possède une verve musclée IL réinventa le verlan et l’argot . Le mot lui -même est une de ses créations
Le réalisateur fait-il du « cinéma d’homme » et ( rififi) est-il un auteur ou un simple et bon artisan. Pour répondre à la première question ; tout polar est masculin et il n’y a pas contrairement au cinéma américain pas ‘héroïne. La gente féminine est ramenée souvent à la femme aimante, obéissante docile amoureuse donc en second plan elle est un personnage passif et de surcroit ce genre de démonstration cinématographique est macho
Le deuxième point nous laisse indécis d’autant plus que nous ne connaissons pas assez sa filmographie qui compte des films tenus en respect tel que : 1952 :La Vérité sur Bébé Donge et 1942 :Les Inconnus dans la maison avecRaimu œuvres que nous commenterons bientôt. toujours est-il que la réalisation est honorable , le script est organisée voire planifié comme une partition et la peinture ce monde violent est loin d’être fade , les personnages loin d’être glorieux sont étoffés et la direction d’acteurs est irréprochable. Il reste une patine qui en fait un film imposant même si nous préférionsDu rififi chez les hommes de Jules Dassin de 1955 à l’ambition peut-être plus grande et Decoin n’est ni Jacques Becker , ni Jean Pierre Melville
Saluons l’interprétation formidable sans aucune faille
Passons sur Jean Gabin et Lino Ventura dont la carrière est connue de out un chacun. Notons simplement qu’ils ont joué plus fois ensemble :Touchez pas au grisbi de Jacques Becker, sorti 1954. Le rouge est mis de Gilles Grangier 1957--Maigret tend un piègepar Jean Delannoy en 1958. -- 1969 :Le Clan des Siciliens, d'Henri Verneuil où il partage l’affiche avec ce dernier
PIERRE-LOUIS après ses multiples petits rôles ( une bonne soixantaine ) deviendra l'un des animateurs pionniers de la Télévision Française où il marquera davantage que sur le grand écran
ALBERT REMY est un second rôle cantonné dans les méchants :il avait 100 films à son compteur signés François Truffaut- ( 2 films dont le beau-père de Antoine Doinel dansles 400 coups - Henri Verneuil (4 films) -- Claude Autant-Lara -- André Cayatte -- Vincente Minnelli -- Fred Zinnemann --Jean Renoir -- Costa-Gavras
MARCEL DALIO une icone dont le palmarès laisse pantois par son nombre de chefs d’œuvres auxquels il participât : 1936 :Le Golem et 1937: Pépé le Moko de Julien Duvivier -- 1937 :La Grande Illusion et 1939 :La Règle du jeu de Jean Renoir -- 1941 :Shanghaï(The Shanghai Gesture) de Josef von Sternberg --1942 :Casablanca de Michael Curtiz -- 1944 :Le Port de l'angoisse de Howard Hawks-- 1947 :Les Maudits de René Clément
Il était tellement aimé des américains qu’il tournera une vingtaine de films pour eux en 40 ans signés aussi de Henry King -- Richard Fleischer -- Billy Wilder -- Samuel Fuller --George Cukor-- John Huston -- John Ford – Mike Nichols -- Martin Ritt -- en deux mots une carrière enviable
LILA KEDROVA est époustouflante comme droguée incontrôlable Son talent sera évidente aux yeyx de beaucoup critiques, réalisateurs et public en 1964 avec :Zorba le Grec (Alexis Zorbas) de Michael Cacoyannis.
Juan-Antonio Bardem , Julien Duvivier , Alfred Hitchcock , John Huston, Roman Polanski , Costa-Gavras la réclameront
MAGALI NOËL toujours aussi lumineuse et charismatique qui eut son heure de gloire grâce à Federico Fellini dans La dolce vita (1960), Satyricon (1969) et surtout Amarcord (1973), qui en dit une pin-up un objet de désir voire un phantasme
PAUL FRANKEUR autre gueule du cinéma français qui au niveau des seconds rôles mémorables n’avait rien à envier au voisin américain
IL jouait aussi les gangsters que les crapules, les petites gens aussi et sa voix et son faciès reconnaissables marquèrent. IL croisa souvent Gabin : 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker -- 1955 :Des gens sans importance d'Henri Verneuil : -- 1956 :Le Sang à la tête de Gilles Grangier : -- 1957 :Le rouge est mis de Gilles Grangier-- 1959 :Archimède le clochard de Gilles Grangier , Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy etRue des prairies de Denys de La Patellière -- 1962 :Le Gentleman d'Epsom de Gilles Grangier etc. Outre le métier la bonne chaire semblait les rapprocher
(1)Du rififi chez les hommes, Gallimard, Série noire no 185, 1953 ; rééditions : Le Livre de poche no 2856, 1971 ; Carré noir no 221, 1976 ; Folio no 2414, 1992 ; Folio policier no 53, 1999
Du rififi chez les femmes, Presses de la Cité, Un mystère no 354-354bis, 1957 ( film de Alex Joffé 1959 )
Du rififi à New York (Pour 20 milliards de diamants), Presses de la Cité, Un mystère no 642-643, 1962
Du rififi au Proche-Orient (Le Pain, le sang et le sel), Presses de la Cité, Un mystère no 658-659, 1953
Du rififi à Tokyo (1963 de de Jacques Deray)
Du rififi à Hambourg (Les Racketters), Presses de la Cité, coll. « Cavalcade », 1960 (sous le titre Les Racketters) ; Presses de la Cité, Un mystère no 683, 1963
Du rififi au Mexique (Chez Cuanthemoc), Presses de la Cité, Un mystère no 686, 1963
Du rififi à Barcelone (Toreros et truands), Presses de la Cité, Un mystère no 695, 1964
Du rififi à Paname (Face au syndicat du crime), Plon, (1964 de Denys de la Patellière)
Du rififi au Cambodge (Opium sur Angkor Vat), Plon, 1965
Du rififi derrière le Rideau de Fer (Le Soleil de Prague), Plon, 1968
Du rififi à Hong-Kong (Sociétés secrètes criminelles), Plon, 1968
Du rififi au Brésil (Escadron de la mort), Plon, 1968
Du rififi au Canada (Le Bouncer), Plon, 1969
Du rififi en Argentine (Où souffle le Pampero), Plon, 1969