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RechercherDerniers commentairesmoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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10.11.2025
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FRANCE –HOLLYWOOD Ouvrage cordonné par Martin Barnier et Raphaëlle Moine (Echanges cinématographiques et identités nationales) EditionL’Harmattan Octobre 2002

Nous nous rappelons une soirée de la remise des Césars où l’acteur Jean Pierre Bacri osait dénoncer un certain impérialisme américain devant un parterre de personnalités françaises et américaines. Cette tension était elle nouvelle où le résultat d’autres. Quelles relations existaient entre les deux pays quand nous savons que les échanges de produits, d’acteurs , de metteurs en scène, de scénarios eurent bien lieu et que ces exportations ne se passèrent guère sans remous. C’est le sujet de cette étude collective. Ces contreparties entre les pays pré cités se réalisèrent elles pas sans perte de l’identité culturelle, de par ailleurs les français émigrés eussent il à rougir , à se culpabiliser de leurs choix . A suivre les firmes françaises qui tentèrent de s’installer dès 1910 dans le pays des dollars comme Pathé, Gaumont et la société de Méliès(1), si ces groupes acquirent une suprématie, elle fut momentanée à en croire les auteurs et tout aussi décevantes que le parcours de vedettes françaises exilées à Hollywood.(2) bien après que les films furent non pas doublés, ni sous titrés mais tournés en plusieurs versions avec les mêmes acteurs principaux. La vie française intriguait son nouveau partenaire et réciproquement.
LUBITSCH le plus français des cinéastes américains

Les influences et les enrichissements communs n’effacèrent point la difficulté pour les représentants français d’être autre dans ce pays démocrate, de réussir une carrière surtout si on n’est pas conformes. Fascination et directives de conduite qui se répètent avec le cinéma asiatique de nos jours (3).Le cinéma américain est il nationaliste lui qui a transformé le septième art en première industrie, est –il peu réceptif au travail d’autrui , notamment de la France, de l’Europe aussi pourtant beaucoup de cinéastes comme Luc Besson et de producteurs comme Jean Marie Messier firent des films grand public donc plus exportables. (4) .
Influence qui se répéta quand le pays de l’oncle Sam décida dès les années 80 de retourner des films populaires --plutôt que d’instaurer un doublage ou des sous titres – Cela alla de « trois hommes et un couffin » à « Bout de souffle » . Ces remakes (5)selon Raphaëlle Moine ne sont point transcendants, ni pertinents mais plutôt une perte de l’identité française , ils sont plus faibles que l’original (6) comme tout remake qui se respecte. Ces échanges connurent leurs période de trouble, de distanciation, de rupture entre les deux pays avec le film de Stanley Kubrick « Les sentiers de la gloire » produit par l’acteur principal Kirk Douglas francophile mariée à une française.. Ce film racontait les mutineries françaises en 1914-1918 et l’exécution de soldats français par les leurs. Le film connut désapprobation générale, des violences lors de sa projection en Belgique et une interdiction en France jusqu’en 1975.
Stanley Kubrick avec Les sentiers de la gloire juge la France

Cette étude collective méritante – avec une petite critique quant aux chapitres en anglais non traduits-(7) traite d’un sujet rarement traité, en retraçant la difficile d’histoire d’amour entre deux pays antagonistes par leur culture, leur éducation et leur politique. Malgré cette admiration respective , cette envie commune et cette restriction d’appartenance , il y eut des deux bords une hantise de perte d’identité et de suprématie . Ces rapports passionnels sont présentés comme une psychose , une peur , un refus d’assimilation, une demande d’asservissement du vassal américain au suzerain français, conduite que ce dernier refuse aux premier sans pour cela rompre des relations parfois fructueuses (8) Une étude passionnante de bout à bout et qui retrace un divorce continuel à l’inverse des productions européennes
(1) les anglais et les italiens se frottèrent aussi avec le même insuccès à la suprématie cinématographique américaine.
(2) Comme Danielle Darrieux,, Micheline Presle, et Michèle Morgan qui dans les annèes 39-45 ne firent point de film mémorable -et qui souvent remarquent les auteurs donnèrent l’image d’une femme française hostile troublante ou passéiste, cette dernière vision ambiguë quand l’allemand occupait le sol français -à l’instar d’un Maurice Chevalier qui tourna avec Lubitsch trois films et fit une carrière aux USA de 1929 à 1966 ne tournant que 5 films français durant cette période et Marcel Dalio l’oublié du livre qui eut une carrière plus longue , mais moins riche que Chevalier bien qu’il tourna de 1942 à 1970 avec Sternberg, Hawks,Wilder, Ford , Huston mais en second ou troisième rôle.
(3) Enrôlement de personnalités comme les réalisateurs John Woo, Ringo Lam et les acteurs (Jet Li, Jacky Chang et Chow Yun Fat)
(4) C’est à dire pour tous les publics :Yamakasi , le pacte des loups, Vidocq qui par leur moyens et leur traitement sont très prés du cinéma américain.
(5) Les films repris sont : Le retour de Martin Guerre, Nikita, Mon père ce héros (toujours avec Depardieu) « Boudu sauvé des eaux » ce chef d’œuvre qui n’avait pas besoin de remise en forme, Le grand blond avec une chaussure noire, la totale , etc….
(6) Exception faite de « L’armée des douze singes qui est une vision intelligente , novatrice de « La jetée » de Chris Marker et qui demeure « L’exemple d’un transfert culturel »
Un film américain sur une interrogation française

(7) Migration and immigration : :French passion and American film par Hilary Radner qui s’interroge sur la mode française et le cinéma américain au travers de la figure emblématique de Audery Hepburn actrice américaine habillé dans ses films par un couturier français. et « A nation for export : American western » qui rappelle que ce genre fut un processus efficace d’identification , donc un marché exportable. ce choix délibéré de non traduction en français après un discours sur l’identité, l’échange et la reconnaissance donne t - il raison aux auteurs. ?
(8) Surtout quand nous apprenons que beaucoup de films américains sont co produits par des capitaux français (Canal +)
Une carrière américaine pour ces acteurs français
Charles Boyer

Marcel Dalio

